Un point, dans instrumenpoche, est représenté par une croix qui peut être accompagnée d'un nom. Ils sont utiles pour représentés les points nommés des constructions habituelles de géométrie, mais ils peuvent aussi servir d'auxiliaires pour créer des constructions précises. De nombreuses possibilités sont données par un clic droit sur les points.
Pour créer un point, il faut cliquer sur le bouton . Après ce clic, on voit apparaître une croix qui suit les mouvements de la souris. Un deuxième clic dépose le point à l'endroit désiré.
Un point déjà existant peut être déplacé par glissé/déposé : on clique sur la croix qui représente le point en laissant le bouton de la souris appuyé, puis on déplace le point et on relâche la bouton de la souris pour déposer le point.
Un point peut être masqué avec un clic droit, puis en choisissant “Masquer”. Ce masquage rend le point invisible mais ne le détruit pas, il pourra être utilisé plus tard.
On peut donner un nom à un point en faisant un clic droit, puis en choisissant “Nommer”. Une zone de saisie apparaît alors. Après y avoir entré le nom voulu, on valide le nom soit en appuyant sur la touche Esc
(ou Échap
) du clavier, soit en cliquant n'importe où en dehors de cette zone. Par défaut, le nom se place en bas à droite du point.
Lorsqu'un point est nommé, le menu contextuel du clic droit comporte aussi un choix “Déplacer le nom du point”. Si on choisit cette option, le nom du point se met à suivre les mouvements de la souris jusqu'à ce qu'on clique pour le déposer. La position du nom est relative à celle de la croix. Par exemple, si on place le nom 3 cm à gauche du point et si ensuite on déplace le point, le nom se déplacera de la même façon pour rester à 3 cm à gauche de la croix.
La couleur du nom du point est la couleur courante de tracé qu'on peut modifier avec la palette. Il est possible de mettre le texte en forme et d'insérer des formules mathématiques de la même façon que dans un texte.
Les points permettent de créer des constructions géométriques plus précises que le simple usage des instruments virtuels de géométrie.
Supposons par exemple qu'on veuille tracer un cercle et deux rayons perpendiculaires de ce cercle. Marquer le centre du cercle avant son tracé au compas va permettre de le garder en mémoire pour y placer, ensuite, la règle puis le crayon et l'équerre.
Mais ce n'est pas suffisant : si on place la règle ou l'équerre au jugé, il y aura une imprécision. Le menu contextuel du point marquant le centre du cercle va permettre de placer les instruments de manière exacte et de créer une construction parfaite.
Dans l'exemple du cercle et des deux rayons perpendiculaires, on voudrait, une fois placé un point O :
Tous les instruments virtuels peuvent être pilotés finement avec les points. Mais pour que les choix apparaissent dans le menu contextuel du point, il faut que l'instrument voulu soit visible sur la scène.
Lorsque le crayon est visible, le menu contextuel d'un point comporte trois choix supplémentaires.
Si on clique sur “Crayon, Polygone (début)”, c'est pour créer un polygone dont les sommets sont des points placés (appelés “cibles”). Pour poursuivre le dessin du polygone, il faut donc cliquer sur un autre point, puis un autre, etc, sur lesquels on choisira une nouvelle option qui n'apparaît que si “Crayon, Polygone (début)“a été choisie : “Crayon, Polygone (suite)”. Pour terminer le polygone, il faut choisir le dernier point voulu, y faire un clic droit et choisir “Crayon, Polygone (fin)”.
Si, après “Crayon, Polygone (début)” ou “Crayon, Polygone (suite)”, on clique sur un bouton d'un menu ou un instrument, cela met fin à la création du polygone.
Lorsque le compas est visible, trois choix supplémentaires s'offrent dans le menu contextuel des points :
Voici une position du compas et les résultats obtenus suivant que l'on choisisse l'une ou l'autre des trois propositions précédentes après un clic droit sur le point B.
La règle, l'équerre, le rapporteur et la règle-équerre provoquent des comportement semblables des menus contextuels des points.
Lorsqu'un de ces quatre instruments est visible, le menu contextuel de chaque point comporte deux choix supplémentaires :
La rotation de l'instrument se fait autour d'un point, appelé point pivot.
Pour la règle, le point pivot est celui qui est situé sur le bord gradué, à l'emplacement du zéro, c'est donc autour du zéro que la règle pivote. Le point pivot de l'équerre est le sommet de son angle droit. Pour le rapporteur, le point pivot est le “viseur”, c'est-à-dire le centre du cercle ou demi-cercle qui forme le rapporteur. Pour la règle-équerre, le point pivot est marqué par un trait vertical près du milieu de la règle.
Ce point pivot est le point de repère des translations. Ainsi, choisir “Règle, Translation” amène le point pivot de la règle (le zéro des graduations) sur le point voulu. “Équerre, Translation” fait glisser l'équerre de façon à ce que le sommet de son angle droit soit sur le point. Etc.
Un choix “Instrument, Rotation” fait tourner l'instrument autour du point pivot de façon à ce que le le point sur lequel on a fait un clic droit et un côté de l'instrument soient alignés.
La figure suivante montre la position de la règle après qu'on ait fait “Règle, Translation” sur un point nommé A et “Règle, Rotation” sur un point B.